L’ Apologue ayant deux fonctions, instruire et divertir, nous avons voulu une création collective mariant librement passages d’auteurs et textes de notre cru, sans oublier la complicité de quelques hommes avertis…
Fortes de la belle histoire des monologues du Vagin, joués pendant trois années consécutives, une équipe de femmes d’Arts en Scènes a souhaité poursuivre l’aventure : l’exploration des contrées inconnues des mondes féminins.
Les spectateurs retrouveront dans ce spectacle original, tendresse, amours et désamours, légèreté et gravité, humour… Création collective mise en scène par Armel Mandart
L’intrigue se déroule dans une sorte d’institution que le spectateur, tout au long de la pièce, aura du mal à identifier. Est-ce une maison de repos, un sanatorium, voire une prison ? Difficile de le dire avec certitude. Mais leurs résidents, patients ou prisonniers, désignés anonymement par des numéros, sont bien encadrés.
C’est cette petite hiérarchie que Pinter met en scène d’une manière jubilatoire : le Directeur, Roote, garant de l’institution, dont il sent sourdement qu’elle risque de vaciller, et lui avec ; les numéros 2 et 3, Gibbs et Lush, qui rivalisent d’ambition pour prendre sa place ; Miss Cutts, opportuniste effrontée, aux amants multiples et tortionnaire de Lamb, victime consentante et propitiatoire ; Tubb (Tracy) l’intendant(e) étrange qui garde l’œil sur l’institution. Suite au décès suspect d’un patient, puis de la révélation de l’accouchement d’une autre, Roote missionne ses équipes pour enquêter sur ces faits intolérables. Mais plus l’intrigue avance, plus tout semble accuser son propre commanditaire…
