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HOT HOUSE : Une comédie jubilatoire et grinçante de Harold Pinter

L’intrigue se déroule dans une sorte d’institution que le spectateur, tout au long de la pièce, aura du mal à identifier. Est-ce une maison de repos, un sanatorium, voire une prison ? Difficile de le dire avec certitude. Mais leurs résidents, patients ou prisonniers, désignés anonymement par des numéros, sont bien encadrés.

Harold Pinter interroge le pouvoir et l’ambition

C’est cette petite hiérarchie que Pinter met en scène d’une manière jubilatoire : le Directeur, Roote, garant de l’institution, dont il sent sourdement qu’elle risque de vaciller, et lui avec ; les numéros 2 et 3, Gibbs et Lush, qui rivalisent d’ambition pour prendre sa place ; Miss Cutts, opportuniste effrontée, aux amants multiples et tortionnaire de Lamb, victime consentante et propitiatoire ; Tubb (Tracy) l’intendant(e) étrange qui garde l’œil sur l’institution. Suite au décès suspect d’un patient, puis de la révélation de l’accouchement d’une autre, Roote missionne ses équipes pour enquêter sur ces faits intolérables. Mais plus l’intrigue avance, plus tout semble accuser son propre commanditaire…